TIC et développement de l’Afrique
Date 1/5/2008 8:06:50 | Sujet : Société de l'information
| Extrait d'un article qui rend compte du 2e forum panafricain sur le Partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication pour le développement publié dans l'observateur paalga
Excellent sujet et excellentes intentions. Seul problème : ce forum se tenait sous l'égide de Microsoft...
La feuille de route de Ouagadougou
Le 2e forum panafricain sur le Partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication pour le développement a pris fin à Ouagadougou le 23 avril 2008.
Au cours de cette rencontre, une feuille de route a été élaborée dans le but de vulgariser les meilleures pratiques à travers un plan de plaidoyer. Le Burkina Faso, Microsoft et l’Union européenne, qui ont coorganisé ce forum, se sont dit satisfaits des résultats obtenus. C’est une idée qui est largement acceptée de tous, avec les TIC, les pays pauvres peuvent rapidement combler un tant soit peu le retard qu’ils accusent dans le développement et la modernisation de la gestion administrative et de pans entiers de la production. Dans le domaine de l’éducation, de la formation et de la santé, l’apport de ces outils n’est plus à démontrer.
C’est prenant conscience du rôle déterminant que les TIC peuvent avoir sur le développement que la société Microsoft, leader mondial du développement des logiciels, et l’Union européenne ont accepté de se donner la main pour aider les populations et les gouvernements africains à adopter et à vulgariser l’usage de l’outil informatique dans les diverses activités économiques et sociales qu’ils mènent. Le Burkina a, quant à lui, toujours fait part de son entière disponibilité à abriter cette rencontre.
Plus de 300 invités, représentants les secteurs public et privé, les associations et organisations internationales et les ONG, ont pris part aux travaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce forum, qui retient l’attention des décideurs politiques, a été l’occasion d’identifier un nombre significatif de bonnes pratiques. Reste maintenant aux Etats de venir puiser quelques exemples dans ce panier commun des meilleures pratiques des TIC pour aller les répliquer chez eux.
Mais pour que les TIC puissent franchement jouer ce rôle d’adjuvants du développement, les participants au forum ont jugé qu’il est impérieux de prendre rapidement certaines mesures. Il s’agit notamment de la création d’un environnement favorable à la vulgarisation de l’outil informatique en Afrique (faciliter l’acquisition d’un ordinateur), de la collecte d’informations électroniques sur les citoyens (état civil, passeport, autres documents administratifs) et de l’élargissement de la gamme de l’offre des services en ligne. [...] Ce forum visait non seulement l’identification et la diffusion de meilleures pratiques des TIC dans le développement, mais aussi la création d’une dynamique de soutien aux initiatives visant la réplication des bonnes pratiques, la mise en place d’un plaidoyer en faveur de la vulgarisation des TIC et la conduite de négociations concertées pour susciter des partenariats innovants afin de rendre accessibles les TIC. [...]
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